Bondar A.S., Nikolnikova C.J., Rubinskiy A.B.

Conférence scientifique et technique. - Donensk, 2003

Estimation des déchets industriels et des rejets des substances nuisibles à la reconstruction de l’aciérie à fours Martin

Les rejets nuisibles des grands villes industriels amènent au changement de la composition de l’air atmosphérique qui est un des facteurs les plus importants du milieu environnant. Les entreprises sidérurgiques sont les grandes sources de la pollution d’environnement. Mais les rejets des ateliers à fours Martin dans la balance totale des rejets des substances nuisibles font 20 – 25 %. Mais malgré cela, la quantité principale d’acier, qu’on produit dans notre pays, est élaboré aux fours Martin et aux fours à deux bains. C’est pourquoi, le problème de la protection de l’air atmosphérique des rejets de la production Martin a une des importances primordiales.

L’élaboration d’acier aux four Martin est le procédé qui demande beaucoup d’énergie et de ressources. Il est plus rationnel maintenant de remplacer les fours Martin par les convertisseurs. C’est pourquoi, on ne construit pas de nouveaux fours et des ateliers Martin depuis longtemps. D’autre part, la reconstruction des ateliers Martin et la considération des décisions principales de planification présentent un grand intérêt puisque encore au cours de plusieurs années la grande partie de l’acier dans notre pays produira dans les fours Martin.

La production de l’acier dans les fours Martin a des paramètres écologiques plus mauvais en comparaison des autres affinages. Particulièrement cela concerne aux rejets de la poussière dans les conditions de l’intensification de la fusion par l’insufflation du bain par l’oxygène.

Les sources principales de la formation de fumées dans le four Martin sont la combustion du combustible, le dégagement de gaz des matériaux pulvérulents à la chauffe et la décomposition et encore la formation de CO et de CO2 à l’oxydation du carbone du lit de fusion.

La possibilité du remplacement des fours Martin aux fours à deux bains est amenée à la reconstruction des fours sur une série d’entreprises métallurgiques pour augmenter la productivité de l’usine.

La différence principale du four à deux bains d’un four Martin est l’utilisation de la chaleur physique et chimique des gaz pour le chauffage des matières premières froides dans une seule chambre. Ces gaz se forment dans l’espace utile de l’autre chambre.

Cependant l’exploitation des fours à deux bains amène aussi à la grande quantité de rejets essentiels qui polluent l’atmosphère. Tellement, au cours de tout le temps de travail la partie des gaz technologiques se jette à travers des ouvertures de chargement. L’envolement de la poussière, le rejet des oxydes de carbone et d’oxyde de l’azote sont aussi essentiels. En outre, au point de vue de l’économie des ressources, l’exploitation des fours à deux bains n’est pas rationnelle à cause de la perte considérable de métal par oxydation dans les chambres du four et de l’envolement de l’oxyde de fer avec la poussière (jusqu’à 94 %).

Ainsi, à partir de l’impossibilité, dans les conditions de notre pays, du passage rapide à l’élaboration de l’acier dans les convertisseurs et les fours électriques, “Le centre écologique” de Donetsk a élaboré la technologie de la reconstruction des aciéries Martin. La réalisation de la reconstruction selon cette technologie permettra de diminuer le temps de l’élaboration de l’acier et la quantité de rejets nuisibles et encore d’améliorer la qualité de l’acier élaboré.

En processus de la reconstruction de l’aciérie Martin, tous les fours Martin sont sortis successivement de l’exploitation et sont remplacés par les fours à deux bains. En plus, on va mise en exploitation les installations “four – poche” et les machines de coulée continue.

L’acier fondu en fours à deux bains est coulée dans la poche d’acier où on fait les opérations suivants pour augmenter la qualité de l’acier élaboré :

Après la réalisation du débordement du métal pour la coupure du laitier de four, la poche avec le métal est transportée vers l’installation “four – poche”. Le processus du traitement de l’acier sur l’installation “four – poche” se commence, qui comporte :

La durée du traitement de l’acier sur l’installation “four – poche” est environ 40 min. Après cela, on coule le métal à la machine de coulée continue. On va réaliser la coulée de l’acier par la méthode qui s’appelle “fusion sur fusion”.

L’ensemble projeté a les liaisons de ressource, de transport et technologiques avec plusieurs productions principales et auxiliaires du combinat.

La reconstruction pareille, avec l’établissement des installations "four – poche" et des machines de coulée continue, a était réalisée dans l’aciérie à convertisseurs de l’usine métallurgique de Enakievo et maintenant cette installation fonctionne avec succès. A présent, on élabore la technologie de la reconstruction de l’atelier Martin pour le combinat métallurgique d’Altchevsk (AMK). Cet entreprise sidérurgique se rapporte aux pollueurs essentiels de l’air atmosphérique dans la ville Altchevsk.

Le tableau 1 indique la dynamique du changement des rejets totales à l’atmosphère à la période de 5 années par la ville et le combinat métallurgique (les rejets totaux, les substances solides et gazeuses).

Tableau 1 – Dynamique des rejets totaux à la ville Altchevsk

Dynamique des rejets à la ville Altchevsk et par “ŔĚĘ”, mils. t

Dénomination

1998

1999

2000

2001

2002

En total selon ŔĚĘ:

80,8

77,9

72,9

86,3

76,6

y compris solide

8,7

11,4

10,8

9,7

9,5

gazeux, de ceux-ci

72

66,5

62,1

76,6

67,1

NOx

3,9496

3,7943

4,0243

4,7714

4,1249

SO2

2,1026

1,8536

1,8093

1,888

1,6335

CO

65,893

60,8292

56,2539

69,8184

61,3223

autres

0,0948

0,0439

0,0447

0,117

0,0472

En total par la ville

88,7

87,9

83,2

96

86,7

Grandeur d’apport de ŔĚĘ, %

91,05

88,62

87,66

89,84

88,37

Pour améliorer la situation écologique de la région et pour diminuer les rejets gazeux et poussiéreux, chaque installation d’affinage travaillera en utilisant deux appareils d’épuration de gaz qui comporte un groupe de tubes de Venturi et des pièges à gouttes. Le mélange de gaz et d’air épuré se jette à l’atmosphère à travers de deux cheminées, mais le mélange de gaz et d’air empoussiéré des installations “four – poche” se dirige vers l’épuration de gaz – le filtre à manches avec la régénération à impulsions. La mise en exploitation des filtres à manches permet de diminuer les dépenses sur l’électroénergie, qui est nécessaire pour l’utilisation des électrofiltres, et assure le degré d’épuration suffisant.

 

Tableau 2 – Déchets de la production projetée

Dénomination

Composition chimique

Quantité, t/année

Direction d’utilisation

Classe de danger

Scorie d’aciérie

ŃŕÎ –40 %; SiO2 –16 %; FeO – 11 %; Fe2O3 – 6 %

600000

Construction routière

IV

Fragments réfractaires

MgO –60 %; CaO – 10 %; SiO2– 25 %

165000

Production des réfractaires

IV

Déchets des électrodes graphitiques

Ń

2250

Industrie électronique

IV

Battitures

Fe2O3

6250

Production de l’aggloméré

IV

Liquides hydrauliques de l’atelier Martin

Hydrocarbures non saturés et saturés

56

Régénération et réutilisation

III

Poussière de l’oxycoupage de la machine de coulée continue

Fe2O3

370

Production de l’aggloméré

IV

Poussière de l’installation “four – poche”

Fe2O3

2990

   

Poussières de la castine de l’atelier de grillage de la castine

ŃŕÎ

16355

   

 

A la mise en exploitation deux machines de coulée continue, on peut éviter la coulée du métal liquide dans les lingotières. Grâce à cela, les rejets des aciéries Martin diminuent. En plus, on peut exclure de l’exploitation les sections suivantes: le parc des lingotières, la section de démoulage des lingots, la section de réparation des lingotières et le blooming. C’est pourquoi, la quantité de métal dirigé à la refusion et la quantité de rejets nuisibles éjectés à l’atmosphère diminuent.

On prévoit l’alimentation en eau pour tous les consommateurs des machines de coulée continue et des installations “four – poche” à l’aide du cycle fermé. L’organisation du cycle fermé de l’alimentation en eau est le plus rationnel en sens écologique. Grâce à l’organisation de ce cycle, on peut économiser l’eau des sources naturels et diminuer le niveau de pollution des bassins naturels par les eaux d’égouts de l’entreprise.

La mise en exploitation des machines de coulée continue et des installations “four – poche” amènera au changement de la balance des déchets de la production de l’acier.

Le tableau 2 présente la caractéristique des déchets industriels de la production projeté. On peut voir que le volume principal des déchets est formé par la scorie d’aciérie – 72,7 % d’un volume total de la formation des déchets formés. La part des fragments réfractaires est 20 %. La partie des autres déchets dans la balance totale est plus petite.

Les déchets formés par la production projeté se rapportent essentiellement à IV classe de danger.

La scorie d’aciérie peut être utilisée dans la construction routière, les fragments réfractaires de l’atelier Martin – dans la production réfractaire, les déchets des électrodes graphitiques – dans l’industrie électronique ; les battitures, les poussières de l’oxycoupage de la machine de coulée continue, de l’installation “four – poche” et de la castine peuvent s’utiliser à la production d’aggloméré. Les liquides hydrauliques de l’atelier Martin se reviennent pour la régénération et peuvent réutiliser.

Ainsi, en prenant en considération les données exposées plus haut, on peut faire la conclusion qu’il y a la possibilité d’améliorer la situation écologique dans notre région. Cela est le premier étape en voie de diminution de la charge écologique sur la biosphère des villes industrielles.