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Un matin je me suis réveillé et j'ai entendu les cris de l'aide. Ils venaient de Haïti. J'étais un des premiers journalistes qui se sont trouvés sur cette belle île tout de suite après le tremblement de terre. Moi ensemble avec mon mentor, monsieur Daniel Richard, sommes partis au Port-au-Prince de Montréal. Nous avons pris avec nous la caméra de télévision mobile et un petit bagage. Il nous fallait un reportage précieux et c'est pour cela que le Haïti était une très bonne variante de notre voyage. Quand nous avons atterri à l'aéroport nous avons entendu la sirène qui signifiait l'impulsion approchant. C'était le vrai remue–méninges qui créait la panique. La sirène allait crescendo mais puis en un moment est cessée. Dès lors je me suis immergé au vrai enfer. Moi ensemble avec les pacificateurs ai établi l'hôpital ambulant et aidais les blessés. C'etait une vraie galère! Je voyais ce que les gens dans mon pays n’avaient pas vu: la famine, la misère, la mort. Il y avait partout des maraudeurs. Les gens se battaient et mouraient pour la nourriture. Pendant un des reportages j'étais attaqué par la personne avec le pistolet. Il m'a frappé et a escagassé ma caméra de télévision. Dans les suites pour les reportages j'ai commencé à utiliser le carnet et le dictophone sur mon baladeur numérique. Malheureusement, un mois après notre arrivée sur le Haïti j'ai perdu mon ami et mentor monsieur Richard. Il a péri dans une enquete journalistique: quand il s'est introduit dans la bande locale comme le "cheval de Troie", il était dénoncé et battu jusqu'à la mort. Pour moi sa mort est devenue la vraie tragédie. J'avais le mal du pays beaucoup. Un soir quand je me trouvais dans le centre de télévision et zappais j'ai vu la banlieue de Toronto. C'était la région familiere à moi où je jouais dans l'enfance au football. Il m'est devenu très triste. Je veux vous souhaiter, les chers amis, etre forts.

Pierre Pannatier, journaliste.



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