LE MEMOIRE DE FIN D'ETUDES
sur le sujet
"Analyse de possibilites d'entreprises ukrainiennes
pour attirer l'investissements de France"
Dirigeant Zuhba Daur Sergeyevich
CONTENU
Introduction
1.Les investissements francais a l'etranger.
1.1 L'approche par les operations
1.2 Consequence economiques des investissements etrangers
1.2.1 Dans le pays d'accueil
1.2.2 Du point de vue du pays investisseur
1.3 Les tendances de developpement des investissements francais a
l'etranger.
2.Les relations economiques entre la France et l'Ukraine
2.1 Les directions generals de cooperation des pays.
2.2 L'experience d'investissements francais aux entreprises ukrainiennes
3. Les recommendations pratiques sur les possibilites d'attirer
l'investissements de France
Conclusion
Resume
References
SI VOUS VOULEZ D'OBTENIR L'INFORMATIONS PLUS DETAILEE,
JE VOUS INVITE
a LA DEFENSE DE MON MEMOIRE DE FIN D'ETUDES QUI
AURAIT LIEU AU DEBUT DE JUILLET 2001 a LA FACULTE
D'ECONOMIE ET MANAGEMENT DE L'UNIVERSITE D'ETAT TECHNIQUE
DE DONETSK
SOYEZ BIENVENU!!!
|
ICI, ON VOUS PRESENTE QUELQUES PARTIES QUI A LA
STADE DE LA PREPARATION
L'approche par les operations
L'expression " investissements etrangers " evoque l'idee de mouvements de capitaux a long
terme.Que recou-vrent ces mouvements tels qu'ils sont recenses dans la balance des paiements ?
Une premiere categorie d'entre eux interesse les opera-tions de portefeuille. Selon la reglementation
des changes qui les definit d'une maniere relativement restrictive, il s'agit des operations de
bourse, achats et ventes de valeurs cotees realises en France par des nonresidents ou a
l'etranger par des residents, et qui n'ont pas pour effet de conferer a l'acquereur des titres
le controle d'une societe par la detention d'un pourcentage suffisant du capital. Ainsi se
trouve tracee la frontiere entre les placements et les investissements directs, ces derniers
impliquant une prise de controle.
Les operations des residents sur valeurs etrangeres sont, pour la France, generalement
negatives, c'est-a-dire qu'il existe un courant assez regulier d'achats nets de valeurs etrangeres
par les residents. On peut considerer que les residents placent des fonds sur les bourses etran-
geres au lieu de les placer sur le marche des capitaux francais.
Les operations en cause peuvent faire l'objet de regle-mentations dont il y a eu maints
exemples en France et dans differents pays. Ces reglementations consistent, en general, a isoler
sur un marche ferme les operations des residents. Ceux d'entre eux qui desirent se procurer des
valeurs etrangeres ne peuvent le faire qu'en achetant des devises a d'autres residents qui ont,
auparavant, vendu des valeurs etrangeres. Ce marche ferme est celui de la " devise-titre ", qui
a fonctionne en France a certaines epoques.
Les operations des non-residents sur les valeurs natio-nales sont symetriques des precedentes.
En France, les apports de fonds de non-residents sur le marche financier francais par cette voie
ont ete, dans les annees passees, tres irreguliers. Ces operations aussi peuvent etre reglementees.
Cela n'a pas ete le cas en France, mais il existe des pays, comme les Pays-Bas, ou la Suisse,
qui ont regle-mente ou qui reglementent les operations des non-residents sur certaines valeurs
cotees dans le pays, par exemple les obligations.
Les operations de portefeuille enrichissent ou appau-vrissent le marche financier national.
Toutefois l'experience a montre, au cours des dernieres annees, que l'intention des operateurs,
par exemple des residents qui achetent des valeurs mobilieres etrangeres, n'est pas toujours de
faire des placements sur des titres determines, mais comporte une part plus ou moins grande de
speculation monetaire. En effet, detenir des valeurs etrangeres, c'est prendre position sur la
monnaie du pays ou ces va-leurs ont ete emises et sont cotees. Il faut donc interpreter avec
beaucoup de precautions les mouvements de porte-feuille, car ils refletent souvent une speculation
monetaire et non pas une intention d'investir. Ils n'en ont pas moins une incidence sur l'ampleur
du marche financier national et des marches financiers exterieurs.
Les investissements directs constituent une seconde ca-tegorie de mouvements de capitaux
a long terme. Certains d'entre eux sont realises en bourse par achat de valeurs cotees, d'autres
par achat de valeurs non cotees ou par prise de participations directes dans des societes de
personnes.
La notion de controle n'est pas liee a un pourcentage tres precis de participation au
capital. On peut, dans cer-tains cas, avoir le controle d'une societe en detenant 5 % de son
capital, alors que dans d'autres cas, il est neces-saire de detenir 50 %.
Les investissements directs des residents a l'etranger ou des nonresidents en France
sont recenses tres claire-ment dans la balance des paiements. Le solde de ces ope-fations fait
apparaitre que la France, contrairement a d autres grands pays industriels, n'est pas, a ce
titre, veritablement exportatrice de capitaux a long terme.
Les investissements etrangers en France se sont beaucoup plus developpes jusqu'a ces
dernieres annees que les investissements francais a l'etranger.
Les prets et emprunts a long terme constituent une troisieme categorie de mouvements de
capitaux a long terme qui a un lien direct avec le financement des inves-tissements. Les emprunts
des residents a l'etranger se rea-lisent sous des formes assez diverses. Ce peuvent etre des
emprunts directs aupres de societes non residentes. Parmi les operations de cette nature, on
citera les prets des maisons meres etrangeres a leurs filiales en France, qui sont un complement
de l'apport en capital. Mais ce peuvent etre aussi des emprunts de devises sur des marches de
capitaux etrangers, ces emprunts - qui se sont developpes au cours des deux dernieres annees
sous l'influence conjuguee de la politique du credit et des difficultes de balance des paiements
de notre pays - se font par l'intermediaire de banques disposant de ressources en devises. Ces
banques consentent directement des credits a des societes residentes, ou se groupent dans des
syndicats accordant des prets consortiaux, ou enfin constituent des syndicats de placement
d'euro-obligations souscrites en devises par des non-residents pour l'essentiel.
Le fait que des banques francaises interviennent parmi les preteurs ou comme preteurs
exclusifs, ou qu'au contraire la societe residente s'adresse a des banques etrangeres, a certes
une importance technique et peut avoir des incidences sur la presentation des statistiques
francaises de balance des paiements ou de masse monetaire, mais il n'est peut-etre pas fondamental.
Qu'une banque francaise soit ou non intermediaire dans des operations d'emprunt a l'exterieur,
ce sont finalement des nonresidents, quelque part dans le monde, qui fournissent les devises
pretees a des societes residentes.
Ces societes peuvent utiliser a l'exterieur les devises empruntees, par exemple, pour
financer des investissements, auquel cas des mouvements compenses devraient apparaitre dans les
statistiques de balance des paiements (et il faut aussi en tenir compte dans les raisonnements):
une depense au titre d'un investissement francais a l'etranger, une recette au titre d'un
emprunt de l'investisseur francais a l'etranger, les deux mouvements s'equilibrant exactement.
Si les fonds sont utilises au financement d'investissements internes, il s'agit alors d'un
apport direct de fonds de l'exterieur pour une utilisation en France.
Bien entendu, lorsqu'une societe importante fait appel au marche international pour se
procurer des devises et financer des investissements, et qu'elle realise, a la fois, des
investissements en France et a l'etranger, il n'est pas toujours facile d'etablir un lien
rigoureux entre l'appel de fonds exterieurs et la localisation des investissements.
Le meme raisonnement pourrait etre applique symetriquement aux prets de residents a
des nonresidents, en ce sens qu'a l'etranger aussi on fait appel a des capitaux exterieurs et
que, dans la mesure ou le controle des changes francais le permettrait, les residents francais
pourraient consentir des prets a des non-residents.
Comme la France est parfois - pas toujours mais quelquefois - pauvre en devises, il est
arrive assez souvent, dans l'histoire monetaire des trente dernieres annees, qu'elle interdise
ou limite les prets des residents a des nonresidents. Il ne faut cependant pas oublier que les
banques francaises ont une activite internationale et qu'elles peuvent, en se procurant des fonds
hors de France, consentir des prets hors de France. Elles jouent alors un role d'intermediaire
a l'etranger, comme le fait, a une plus grande echelle, la cite de Londres. Bien qu'elle puisse
transparaitre dans les statistiques francaises, notamment de balance des Paiements, cette
activite financiere exterieure peut se developper sans incidences precises sur la situation
francaise, sous reserve de certains elements, comme le rapainement des benefices qu'elle procure.
En dehors des mouvements de capitaux a long terme moques jusqu'a present, il faut citer
les credits commerciaux a moyen et long terme. Un exportateur francais de "materiel d'equipement
n'exige pas un reglement immediat. Tout se passe comme s'il encaissait au comptant et repretait
aussitot les fonds a son acheteur.
Dans la mesure ou ces credits commerciaux accompagnent generalement des ventes de biens
d'equipement, ils ont un lien direct avec le financement des investissements. La France, dans
ce domaine, comme la plupart des pays industriels, est evidemment exportatrice de capitaux sous
cette forme, parce qu'elle est obligee d'accorder beaucoup plus de credits commerciaux a long
terme pour ses exportations vers les pays peu developpes qu'elle ne beneficie de credits
commerciaux a moyen et long terme pour ses propres importations. Par consequent, la balance est
negative pour la France dans ce domaine, et cela de facon structurelle.
Les mouvements de capitaux a court terme ne sont pas, par nature et a premiere vue,
associes a l'idee du financement d'un investissement. Ils ont un caractere monetaire.On peut les
classer grossierement en deux categories. Certains d'entre eux ont pour effet d'accroitre ou de
reduire l'encaisse des entreprises. C'est le cas d'un pret a court terme consenti par un resident
francais ou une entreprise francaise a une societe etrangere, qui appauvrit le preteur en moyens
de tresorerie immediatement disponibles, puisque ses avoirs en devises ou en francs chez son
banquier diminuent.
Inversement, un emprunt a court terme a l'etranger, dans les cas ou la reglementation
permet de le contracter, par exemple une avance en devises demandee par un exportateur francais
a son banquier ou un emprunt automatique (c'est-a-dire inferieur a un certain plafond et qu'un
resident peut contracter sans autorisation), accroit momentanement les moyens de tresorerie
d'une societe residente.
Prennent egalement place parmi les mouvements qui influent sur la tresorerie des
entreprises les credits com-merciaux a court terme. Si un importateur obtient un credit
commercial, il evite momentanement la diminution, de tresorerie qu'aurait entrainee un paiement
immediat.
D'autres mouvements de capitaux a court terme n'augmentent pas ni ne reduisent, sauf
perte de change, la tresorerie de l'entreprise ; ils en modifient la composition en differentes
monnaies ou la localisation. C'est le cas des constitutions ou des rapatriements d'avoirs a
l'etranger. Si un resident dispose d'un avoir liquide en francs et s'il le transfere a l'etranger,
il ne modifie pas le volume de sa tresorerie mais il en modifie la localisation, et cela a des
incidences importantes pour les autorites monetaires.
De la meme facon, la tresorerie d'un groupe comportant des societes dans differents pays
peut subir des modifications de repartition entre les pays dans lesquels le groupe a des societes,
par des transferts directs de liquidites, par l'octroi de credits commerciaux de la maison mere
a ses filiales ou inversement, par les surfacturations ou les sousfacturations qui ont pour
effet de creer une distorsion entre le transfert de fonds et la valeur normale de produits a la
fabrication desquels participent differentes societes du groupe.
Ces mouvements de tresorerie sont, comme certains mouvements de portefeuille signales
plus haut, motives par tout autre chose a priori que le financement d'investissements ;
neanmoins, dans la mesure ou ils affectent la position de liquidite de l'entreprise, ils ont
une incidence sur toute sa politique financiere et peuvent indirectement avoir une influence
sur sa politique d'investissement.
En conclusion du schema general qui vient d'etre trace, il parait evident qu'en evoquant
les investissements etrangers en France ou francais a l'etranger, on retient essentiellement
les mouvements de capitaux a moyen et long terme et specialement, parmi ceux-la, les investissements
directs et les prets, parce que ces operations refleitent la decision d'investir.
Toutefois, il faut nuancer cette affirmation en constatant qu'il est quelquefois
difficile de connaitre l'affectation-elle des fonds transferes et de savoir s'ils sont ou non
ectes a des projets d'investissements. On peut imaginer qu'une entreprise finance des
investissements par des cre-dits a court terme repetes, contractes notamment a l'etranger. On
peut imaginer que des mouvements de capitaux a long terme soient motives par des raisons
speculatives ou de securite politique. Il y a une interference tres forte, dans les operations
qui font intervenir les devises etrangeres, entre la notion de gestion du patrimoine, avec tout
ce qu'elle peut comporter comme elements de complexite, et la simple decision de realiser des
investissements productifs.
Si l'on observe ainsi, dans leur totalite, les mouvements de capitaux a long, moyen et
court terme, on se trouve en presence de flux monetaires et financiers de natures tres diverses
mais qui ont tous une incidence sur les moyens de paiement a la disposition de l'economie. Par
consequent, il est important d'operer une distinction entre la decision d'investir au stade
microeconomique et le financement des investissements.
CONSEQUENCES ECONOMIQUES DES INVESTISSEMENTS ETRANGERS
Les effets economiques des investissements etrangers constituent un theme qui a ete
souvent debattu ; aussi se bomera-t-on ici a rappeler quelques idees essentielles.
Dans le pays d'accueil
Du point de vue du pays d'accueil, il est important de se preoccuper des effets induits
des investissements sur la balance des paiements. A bref delai, l'investissement etranger en
France est affecte pour une large part a la creation de capacites de production supplementaires.
A ce stade il faut importer une quantite plus ou moins grande de biens d'equipement, recourir a
des brevets etrangers, eventuellement faire appel a la main-d'ouvre etrangere. Bref, il est
probable qu'un premier effet induit de l'investissement etranger est de deteriorer les paiements
courants.
La realisation d'investissements entraine en outre des distributions de salaires, une
augmentation du revenu nominal et, par le jeu de la propension a consommer, peut-etre un
accroissement des importations sous toutes leurs formes et une nouvelle deterioration des
paiements courants. Ulterieurement, il faut encore supporter la charge des interets, des
dividendes, des redevances sur brevets de fabrication, etc.
Bien entendu, a moyen terme, l'augmentation des capacites de production resultant de
l'investissement etranger peut permettre une reconquete du marche interieur par la production
nationale, ce qui limite les importations, ou donne une capacite exportatrice supplementaire.
Il en resulte un effet benefique sur l'evolution des paiements courants.
On n'insistera pas sur l'impact des investissements venant de l'etranger sur l'economie
interne, encore qu'il y ait la de multiples sujets de debats : creation d'emplois, ce qui peut
etre un critere dans la politique menee par les pouvoirs publics pour accepter les investissements
etrangers, croissance du revenu national, implantation dans le pays d'accueil de technologies
etrangeres susceptibles de contribuer a la croissance ou au developpement. Cette derniere
consequence invite a se montrer plus favorable aux investissements etrangers qui vehiculent
des technologies avancees qu'au rachat des entreprises nationales deja existantes. Il faut
cependant nuancer cette regle : les rachats preludent souvent a restructuration ou une extension
de la firme et une amelioration de sa competitivite.
Enfin, les investissements etrangers se traduisent par une interpenetration accrue entre
les firmes, une internationalisation du capital, une specialisation des productions nationales,
une accentuation de la division internationale du travail. Ces remarques pourraient ouvrir un
debat sur les firmes multinationales, leurs avantages, leurs inconvenients ; ces derniers
resultent notamment de l'existence de centres de decisions economiques exterieurs qui peuvent
ne pas etre sensibles aux orientations d'un plan quinquennal de developpement.
Du point de vue du pays investisseur
En France, une dissymetrie apparait souvent entre les appreciations que l'on porte
respectivement sur les investissements recus de l'etranger et sur ceux realises a l'etranger.
On represente les seconds comme un soutien necessaire des exportations et l'on considere en meme
temps que les investissements etrangers sont eux aussi un moyen d'ameliorer le commerce exterieur
grace a la creation d'unites de production. Ce paradoxe apparent tient a ce que les investissements
francais que l'on veut faire a l'etranger pour developper l'exportation sont d'un certain ivpe
(implantations commerciales, investissements d'accompagnement) et ne sont pas de meme nature que
les investissements attendus de l'etranger pour developper la production. Cette dissymetrie
montre qu'en France, au moins jusqu'a une epoque toute recente, on songeait a investir a l'etranger
au titre de la politique commerciale et pas vraiment pour transferer de larges unites de
production.
Toutes ces remarques doivent etre nuancees, neanmoins elles meritent d'etre formulees,
ne serait ce que pour faire apparaitre l'une des motivations de l'investissements qui est le
souci de conquete des marches exterieurs, lequel souvent l'emporte sur la recherche rentabilite
directe immediate.