À LA POURSUITE DE L’AIRBUS – ÉCOLOSokolov V.Ñó÷àñí³ ñâ³òîâ³ ïîòðåáè âèìàãàþòü â³ä àâ³àêîíñòðóêòîð³â á³ëüø äîñêîíàëîãî ë³òàêà, ìåíø øóìíîãî òà åêîëîã³÷íî-÷èñòîãî. ˳òàê À380 ïîâí³ñòþ â³äïîâ³äຠöèì âèìîãàì. Ïåðøèé ïîë³ò éîãî â³äáóäåòüñÿ ó 2006 ðîö³. Âèêîðèñòàííÿ â éîãî êîíñòðóêö³¿ ñó÷àñíèõ òåõíîëîã³é äîçâîëèòü çíèçèòè åêñïëóàòàö³éí³ âèòðàòè íà 15 %. Ó êîíñòðóêö³³ âèêîðèñòîâóþºòüñÿ íå òðàäèö³éíèé àëþì³í³é, à âóãëåïëàñòèê, òîìó ëàéíåð çíà÷íî ëåãøå, í³æ, íàïðèêëàä, Áî¿íã. ˳òàê â³äïîâ³äຠñàìèì æîðñòêèì âèìîãàì ïî ð³âíþ çàáðóäíåííÿ àòìîñôåðè ï³ä ÷àñ çë³òó òà ïîñàäêè. Çà äîïîìîãè ëàéíåðà ïðèïóñêàºòüñÿ âèð³øèòè ïðîáëåìó ïåðåâàíòàæåííÿ àåðîïîðò³â. Òàêîæ À380 öå ëàéíåð âåëèêîþ ì³ñòêîñò³. Plus silencieux, moins polluants, les futurs avions devront satisfaire des impératifs écologiques toujours plus contraignants. Les constructeurs planchent sur l'avion "vert".
L’aile "rhombo¿dale" – en forme de losange -, dite aussi aile jointive, est la plus surprenante. L’appareil n’aura plus de plain fixe horizontal à l’arrière pour assurer la stabilité longitudinale et commander les manoeuvres de montée et de descente. On lui substituera une seconde aile, placée sur le dessus du fuselage. Parallèle à l’aile principale raccordée à la base du fuselage, elle sera légèrement décalée vers l’arrière. Deux cloisons verticales relieront ses deux plans de voilure. Les avantages sont multiples: la voilure est plus petite pour une portance équivalente - l’avion tiendra moins de place sur les aéroports- et l’ensemble de la voilure gagne en rigidité. L’appareil,moins lourd, consomme moins.
Plus pressant encore que la pollution, le bruit au voisinage des aéroports est une nuisance quotidienne. Les riverains et leurs représentants s’en plaignent avec insistance. Du coup, l’essentiel des efforts de recherche porte sur la reduction sonore au décollage et à l’atterrissage. Parallèlement aux efforts des motoristes pour diminuer l’effet sonore des gaz chauds qui sortent à grande vitesse de la tuyère, les avionneurs avancent des solutions prometteuses. Première formule envisagée: installer les moteurs au – dessus de l’aile afin d’atténuer la réflexion du bruit vers le sol. Il y a une vingtaine d’années, les Allemands avaient mis en service un avion de transport regional construit sur ce modèle, le VFW 614. La compagnie francaise Touraine Air Transport l’avait même utilisé pendant un temps. A l’époque, les motivations étaient différentes: il s’agissait d’avoir un train d’atterrissage de faible dimension et de protéger les moteurs contre les corps étrangers, cailloux et autres debris, lorsque l’avion utilisait des pistes sommairement aménagées, ce pour quoi était concu le VFW 614.Seconde formule: l’avion avec deux moteurs installés sur la partie arrière du fuselage. Dans la version dite à “empennage papillon”, comme sur l’ancien Fouga Magister francais, l’empennage prend la forme d’un V. Ce dispositif réduit la traînée aérodynamique et allege les structures, puisque l’on supprime une partie de l’empennage arrière. Il est utilisé à la fois pour le contrôle de direction, à la place de la derive verticale, et pour le contrôle longitidinal, à la place de l’empennage horizontal. Mais surtout, les moteurs sont ainsi encadrés par l’empennage en V qui empêche le bruit de ce diriger vers le sol. La version à empennage bi – derive, elle, conserve un plan horizontal, mais avec une derive veerticale à chacune de ses extrémités. Ces surfaces font écran au bruit (important) que provoquent les gaz qui sortent de la tuyère. Le fuselage joue le même rôle pour le bruit du moteur proprement dit.
La structure allégée des ailes jointives en trapeze permet de réduire la consommation de carburant. Les moteurs encastrés entreles deux plans de l’"empennage" (inaugeré sur un avion militaire, le Fouga Magister) atténuent le bruit. Lorsque les moteurs sont places sur le ailes, celle – ci atténuent la réflexion au sol du bruit des gaz qui sortent de la tuyère.
"Il y a dix ans, on soupconnait les avions de détruire la couche d’ozone qui protégé la Terre des rayonnements ultraviolets du soleil, souligne le Dr Rainer von Wrede, directeur "Environnement" d’Airbus Industrie. Aujourd’hui, on sait que dans certaines conditions, les gaz chauds émis par les moteurs, à haute altitude, peuvent, au contraire, favoriser la formation d’ozone..." L’accusation de destruction de la couche d’ozone par les avions qui volent à trés haute altitude ne semble, on sait que l’ozone formé par ces mêmes avions dans l’atmosphére ( jusqu’à 10 000 m) participe lui – même à l’effet de serre, au même titre que le gaz carbonique. Ïåðâîèñòî÷íèê: Germain Chambost, À LA POURSUITE DE L’AIRBUS – ÉCOLO. Science&Vie, ¹ 1002, mars 2001 |
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